dimanche 20 avril 2014

Commentaire composé, "les bouts de bois de Dieu"

Océane Lefebvre
Mme Ba
Français littérature (HL)
8 avril 2014

Commentaire composé

            « Les bouts de bois de Dieu » est un roman écrit par Ousmane Sembene en 1960 afin de divulguer au public une idéologie de la communauté Africaine qui diffère des autres récits populaires. Ce roman est la représentation réelle de la grève que menèrent en 1947 les cheminots africains de la ligne Dakar-Niger, du temps de la colonisation française. Un passage très symbolique et particulièrement important se retrouve dans le récit. De la page 49 à 52, l’auteur remet en cause l’importance des chants dans la culture Africaine. En effet, à l’époque  les choix linguistiques auxquels les femmes eurent accès étaient limités. Le chant était donc une manière influençable de divulguer leurs propos ou leurs idées qui entraînèrent, dans le contexte du roman, un impact essentiel dans la grève. C’est dans une tonalité plutôt ironique que le narrateur externe dévoile la scène. Les dialogues entre les personnages aident également le lecteur à se mettre plus profondément dans le contexte du récit. Quels procédés sont- ils utilisés par l’auteur afin d’incorporer le chant dans ce passage? La culture est mise en avant plan pour dévoiler la force mentale, le courage et l’entraide dont les civilisations Africaines ont fait preuve lors de la grève. Dans un premier temps, il sera intéressent d’analyser le style et la technique qu’Ousmane Sembene utilise dans ce passage afin d’incorporer un aspect essentiel de la culture Africaine.  Par la suite, la signification des chants sera explorée de plus près.
           
            Tout d’abord, ce passage dévoile un style et une technique littéraire qui peut amener  le lecteur à se poser des questions lors de sa lecture. C’est une impression de mouvements de caméra qui dévoile la scène. Chaque éléments est décris avec ampleur ce qui créer une ambiance cinématographique. Certains mots ont par ailleurs des définitions qui sont peut communes et bien difficiles à comprendre. En effet, Ousmane Sembene introduit du vocabulaire représentant la couleur local comme « gops »(50) qui est une longue perche armée à son exterminé d’une lame en forme de croissant qui sert à racler la terre. Dans la phrase: « Les ouvriers n’avaient d’yeux que pour le scintillement en marche »(49), le mot « d’yeux » est employé très familièrement ce qui donne au lecteur une lecture plus naturelle et facilement accomplie. L’ajout du pléonasme: « roulement de pas »(49) est une des nombreuses figures de style introduit dans le texte qui aide à comprendre et à analyser d’avantage la technique littéraire du passage. Des termes métaphoriques comme: « prisonnière de son infirmité »(49) ou « reine de son royaume des ténèbres »(49) sont employés pour rendre l’approche littéraire plus intéressente. Les deux phrases font références à Maïmouna l’aveugle, qui est prisonnier en quelque sorte de son propre monde. Il est également bien intéressent de comprendre comment l’auteur incorpore le chant dans ce passage. Tout d’abord, les chants sont présentés d’une façon bien particulière. Ils sont en effet écrie en italique pour accentuer leur valeur. Dans le roman « Les bouts de bois de Dieu », le chant est une des choses principales a laquelle s’accroche les grévistes, et surtout les femmes. Dans ce passage, le chant est un signe d’espoir et de courage. L’incorporation du chant dans ce passage est essentielle pour démontrer la force mentale de la culture Africaine.
           
            Dans un second temps, il est très intéressant non-seulement d’analyser la signification des chants et leurs importances dans ce passage, mais également de comprendre leurs impacts par rapport au statu de la femme.  Il est bien connu que les chants ont une valeur importante pour la culture Africaine et sont la plupart du temps utilisés afin de promouvoir une façon de pensé. Ils représentent l’espoir et le courage et sert à « glorifier la vie »(52). Dans ce passage, Maïmouna l’aveugle y a recours très souvent. Les chants ont également une signification bien précise. Il démontre en quelque sorte la bravoure des femmes. L’image que Maïmouna donne Goumba Ndiaye dans ses chants est bien particulière. Les phrases sont également remplies de double sens ce qui amène le lecteur à méditer d’avantage sur leurs profondes significations. Le chant débute donc à la page quarante neuf et à pour thème la demande d’épousailles. Dans certaine culture, l’homme doit prouver son pouvoir et sa force à la femme pour que celle-ci accepte de l’épouser ; « mon époux doit être plus fort que moi »(49). Le défit de force lancé par Goumba N’Diaye dans le chant démontre une force physique chez la femme puisque « L’homme ne put l’emporter sur la jeune fille »(50). Cette introduction au pouvoir de la femme est très importante dans la compréhension du roman et démontre l’égalité entre les deux sexes. Non seulement la force physique de la femme est mise en valeur, mais également la force mentale. Lorsque la sirène commence à sonner pour annoncer l’arriver des soldats, le groupe de gréviste commence à s’affoler et sont envahi par une peur et une panique soudaine. La seule personne qui n’a pas peur est Maïmouna; « Maïmouna, la mère des enfants sans père, continuait à chanter »(51), ce qui démontre le courage de la femme. Le chant, continuant après plusieurs péripéties, est la continuation de l’histoire de Goumba. La déconstruction de la langue est utilisé pour apporter un aspect plus poétique au chant. La métaphore: « Le défrichage dura deux lunes »(51), est employé pour définir le temps. Dans ce passage, le deuxième chant situé à la page cinquante décrit l’égalité entre chaque homme, peut importe sa nationalité. Maïmouna chante: « Je suis homme comme tous les hommes »(51), ce qui démontre ce concept d’égalité entre les races. Ce chant ramène un des thèmes principaux du roman qui porte sur les droits de l’homme. Vers la fin du passage, bien que Maïmouna ait fait preuve de grand courage et de foie, elle « ne chantait plus »(52) car aussi puissant qu’un chant puisse être dans la culture africaine, la violence met toujours un terme à l’espoir.
           
            En conclusion, ce passage du roman « Les bouts de bois de Dieu » est écrit à l’aide de différentes techniques littéraires qui entrainent le lecteur vers diverses possibilités de compréhension. C’est avec l’aide de différentes figures de style qu’Ousmane Sembene arrive à réécrire et partager plusieurs valeurs de la culture africaine.  L’incorporation du chant dans ce passage est essentielle aux développements des thèmes principaux du roman qui portent sur les droits de l’homme et l’émancipation des femmes. Ils sont en effet utilisé pour dévoiler un message ou une pensée. Les chants aide également le lecteur à comprendre leur importance dans le passage, car ils font signe de foie et de courage pour les cheminots. De nos jours, les chants sont toujours aussi importants et signifiants dans la plupart des cultures du monde. Certain utilise le chant pour divulguer un message important, d’autre au contraire l’utilise pour divertir le public. Une chose est sur, le chant est et restera un aspect réellement important à l’histoire et à la culture d’un peuple. 

 Nombre de mots : 1182




Commentaire comparé, "Les bouts de bois de Dieu"

Océane Lefebvre
Mme Ba
Français littérature (HL)
14 avril 2014

Commentaire comparé « Les bouts de bois de Dieu »
           
            Le roman « Les bouts de bois de Dieu » a été écrit par Ousmane Sembene en  1960. Il traite en effet de plusieurs sujets qui étaient d’une importance cruciale lors de la grève des cheminots en 1947. Cette œuvre est une grande fresque sociale marquée par l’injustice de la société. Un thème abordé tout au long du roman se porte sur l’émancipation des femmes. En effet, l’évolution dans l’histoire du roman amène une évolution dans le rôle de la femme. Ce changement d’idéologie envers la figure féminine est observé plus précisément dans les passages aux pages 162 à 170 et 312 à 314. C’est à l’aide du narrateur omniscient et du dialogue que le lecteur est porté à l’interprétation de l’histoire. Quels sont les procédés utilisés par l’auteur pour faire évoluer le rôle de la femme? Ce roman historique remet en cause l’égalité des deux sexes ce qui vient contrer l’idée initial de la hiérarchie de certains peuples Africains. Dans un premier temps, il sera intéressent d’analyser les divergences des deux passages. Par la suite, les convergences des textes seront explorées d’avantage.  

            Pour débuter, il est possible d’observer différentes idéologies par rapport au rôle de la femme à travers les deux passages. Les divergences des deux textes se démarquent par les valeurs que l’homme idéalise comme acceptable pour la femme. En effet, le premier passage qui commence à la page 162 et termine à la page 170 débute l’ouverture vers de nouvelles façons de penser.  Bien que les hommes commencent à s’ouvrir vers l’acceptation de la femme libre, leur mécontentement se fait comprendre à l’aide de plusieurs figures de styles qui n’aide pas la femme à acquérir le même respect que l’homme. Le commentaire de l’un des hommes déclarant : « écervelées de femme »(162) rabaisse en effet la femme qui pris l’initiative et le courage de se démarquer et de se faire entendre. Suivant cette parole, Tiékomo dit à la femme: « raconte ici ce que tu as déjà raconté ailleurs. Tu peux parler sans avoir peur et sans avoir honte »(162). La peur et la honte est pour les hommes ce que la femme ressent constamment lorsqu’elle s’exprime, mais ils ont pourtant bien tord. Tiékomo met donc Hadi Dia en position faible, ce qui lui donne un sentiment d’infériorité et de stress démontré par la répétition de « heu…heu… »(162). Au contraire, dans le deuxième passage qui se déroule de la page 312 à 314 , au lieu de rabaisser la femme et de la mettre en position de faiblesse, l’homme défend son indépendance: « Elles ont le droit qu’on les laisse parler! »(314), et la soutient dans son partage de pensés: « Nous n’avons pas le droit de décourager ceux ou celles qui veulent faire quelque chose. Si les femmes sont décidées, il faut les aider »(314).  Plus l’histoire se développe, plus la femme prend de l’assurance et n’hésite pas à faire entendre sa voix. Dans le premier passage, la femme se cache et à peur de se faire entendre, mais dans le second passage, elle prend la parole avec force et détermination.

            Par la suite, plusieurs convergences dans les deux passages aident le lecteur à comprendre avec plus d’ampleur l’importance des femmes dans le roman. Il est important de comprendre que les deux textes ont comme thème similaire qui porte sur l’émancipation des femmes. Les deux passages présentent la libération de la femme en terme d’indépendance. Les intentions que l’auteur a dans ces parties sont similaires et amènent une image admirative envers femme.  Le deuxième passage entraîne en effet une évolution dans le statu social de la femme. Cela démontre une certaine évolution dans l’histoire qui introduit l’égalité des deux sexes. Dans ces deux passages, le lecteur réalise que les convergences font signe d’évolution et représente l’indépendance de la femme. Le dialogue est également utilisé dans les passages afin de faire entendre la voix de la femme avec plus d’ampleur. Les procédés littéraires employés par l’auteur donne de la puissance à la femme et entraîne l’homme à la respecter d’avantage. Bien évidemment, les deux passages ont pour rôle de démontrer l’évolution de la femme et de son statu dans la société. Plus l’histoire avance, plus la femme est introduit dans le débat de la fameuse grève. Elles donnent leurs point de vu à travers la voix de Penda: « Je parle au nom de toutes les femmes »(312), et deviennent des figures imposantes de la grève. Elles sont presque démontrées comme les « leaders » du mouvement de la révolte. La marche des femmes est, sans aucun doute, le point culminant des Bouts de bois de Dieu. En prenant la route, les femmes deviennent sujettes de l’histoire. Dans le deuxième passage, la marche des femmes remplace le chemin de fer, symbole représentant une puissance virile. À la page 170 du premier passage, Moké dit: « Petit père dit que demain femmes et hommes sont tous pareils. », ce qui démontre un prémonition qui c’est avéré être vrai dans le second passage. Les femmes sont essentielles dans le succès de la grève. Leur indépendance a fait d’elles des chefs et des femmes libres de pensé d’expression.  

            En conclusion, les différences et similitudes des passages créer l’évolution de la femme et amènent plus de valeurs dans sa participation à la grève. Dans le premier passage, l’homme se voit contrains de s’opposer à la liberté d’expression de la femme, et ce n’est que dans le second passage que l’homme accepte l’égalité des sexes et la respecte.  Des procédés stylistiques comme le dialogue et la narration sont également utilisé par l’auteur, mettant l’accent sur la parole de la femme. Le changement d’idéologie chez les hommes est démontré à l’aide de certaine figure de style, et donne de force mentale aux femmes pour qu’elles partagent leurs opinions et leurs idées. De nos jours, les droits de la femme sont à égalité à ceux de l’homme dépendamment de la culture et du pays. Bien qu’une forme de respect pour la femme se soit introduite dans certaine partie du monde, l’égalité parfaite n’est pas encore rétablie. Les femmes sont négligés et mises de côté par l’homme dominant. Comment peut-ont encore traiter la femme comme une moins que rien? Il est important de remédier à ce problème d’inégalité qui ne fait que ralentir notre développent en tant que société.   






Nombre de mots : 1081
           

 



lundi 7 avril 2014

Style et techniques du roman "Les bouts de bois de Dieu"

Style et technique:

Cubisme→ se refere a picasso, style artisitic. Forme géométric qui sont de nouvelles techniques qui apportent le mouvement moderniste.
Le cubisme est la dans forme du texte, la juxtaposation du texte rappel le cubisme littéraire.



1. La technique cinématographique
Début du roman=description panoramique→ “Les derniers rayons du soleil filtraient entre les dentelures des nuages.” Ligne 1.

  • La description des personnages est faite à l’aide d’un décor panoramique.
Cela est démontré au début du roman: « Les derniers rayons du soleil filtraient entre les dentelures des nuages. Au couchant, des vagues de vapeurs se délayaient lentement (…) Au centre de la ceinture de collines, les concessions de torchis (…) les habitants de Bakayoko-so s’étaient réunis dans la cour (…) Assise un peu à l’écart… la vieille Niakoro… » (pp.13-14)

C’est à l’aide de cette phrase que le mouvement des descriptions est présenté. → c’est représenté comme un mouvement de caméra.



2. Le vocabulaire

Langues: Recour à langue local
L’utilisation des langues diverses sont utilisés pour permettre au lecteur de ne pas se perdre avec le changement de lieu constant. Cela donne au texte une couleur locale permettant au lecteur de ne pas ainsi se perdre dans ce va-et-vient entre les centres nerveux de la grève : Bamako – Thies – Dakar. Chaque ville développe ainsi des particularités langagières.
Example:
A Bamako : Soungoutou (jeune fille), moké, mama ou m’ba (grand-mère),
Bassi, fonio (54), Banco (terre argileuse) (22), Bara (danse) (28),
Bô c’est des excréments, thié (homme), macou (silence) en bambara
A Dakar : sabadord (75), catioupa (75), diouma, n’gounou, malo, rakal, m’bagne gathié, mbatous (écuelles) (93), n’dappe,
Interjections : kaye, ouaï, koni, dara !
Petite-mère (sœur de la maman) (102), Tâne, tapates (36)
Satire du Blanc : Mad’miselle Ndèye Touti (88), Missé pour dire Monsieur, piting pour putain (223),
Bilakoros (incirconcis) (358), Alcatis, tougueul (France)
A Thiès : moque pour pot, maka égal chapeau de paille,
Damels (anciens nobles du cayor, actuel Thiès), Cauris (292), cades (299), deumes sont des génies malfaisants (301), Gops (47), Samaras (37),



3. L’humour
L’humour est très présente dans le texte. Il est souvent fait par les personnages.
L'auteur utilise une tonalité très comique tout au long du roman.
  • L’humour commence à la page 46. « prisonnière de son infirmité, reine de son royaume de ténèbres »




Le chant:
  • Le chant est une des seules chose à laquelle s’accroche les grévistes, et surtout les femmes.
  • A la page 46, il préfigure la bravoure des femmes dans la grève. Elles seront déterminantes à l’image de Goumba Ndiaye de la Chanson. Et à la fin du livre, c’est le même chant de Goumba qu’on entend, et cette dernière complainte est en fait une sagesse africaine sur la notion de l’honneur :
“Pendant des soleils et des soleils,Le combat dura.Goumba, sans haine, transperça ses ennemis.Il était tout de sang couvert.Mais heureux celui qui combat sans haine.”





Folklore, synonyme de pitoresque:

La description chez Sembène Ousmane introduit toujours un ou des personnages ou une action. Un décor panoramique est présenté puis se détache peu à peu, comme au cinéma, le personnage. Le début du roman illustre cela « Les derniers rayons du soleil filtraient entre les dentelures des nuages. Au couchant, des vagues de vapeurs se délayaient lentement (…) Au centre de la ceinture de collines, les concessions de torchis (…) les habitants de Bakayoko-so s’étaient réunis dans la cour (…) Assise un peu à l’écart… la vieille Niakoro… » (pp.13-14)



Bibliographie:

Étude, Les bouts de bois de Dieu

Comment lire et étudier un livre?
LES BOUTS DE BOIS DE DIEU,
OUSMANE SEMBENE

1. Présentation

-Titre: Les Bouts de bois de Dieu
-Genre: Roman
- Auteur: Ousmane Sembene est né le 1er janvier 1923 à Ziguinchor au Sénégal, et est décédé le 9 juin 2007 à Dakar, Sénégal. Ousmane est un écrivain,réalisateur, acteur et scénariste important de l'Afrique contemporaine. Il est également connu pour ses batailles politiques et sociales.

Ousmane Sembene débute son éducation dans une école coraïque et dans une école français, ce qui lui permet d’apprendre le français et l’arabe, sachant que sa langue maternelle était le wolof.

En 1942, il est mobilisé par l’armée française, et intègre l’armé colonial du Sénégal.
En 1946, il arrive clandestinement en France, plus précément a Marseille, et débute son millitantisme six ans après, concernant la guerre en Indochine et pour l’indépendance de l’Algérie.

Par la suite, il publit son premier roman;  Le Docker noir qui relate son expérience de docker, suivit par son deuxième roman, et ça n’en finit plus. Il ne manque pas d’inspiration!

En 1960 ( independance de plusieurs pays africain) , Ousmane rentre en Afrique. Il voyage dans plusieurs pays dont le Mali, laGuinée, le Congo. Ces voyages lui donnent l’idée du cinéma, pour donner une autre image de l’Afrique.

En 1961, il entre dans une école de cinéma à Moscou et réalise son premier court métrage un an après: Borom Saret (le charretier).

Par la suite, il sort son premier long métrage qui est également le premier long métrage: La noire.
Ce film est une critique social et politique de la société Sénégalaise.



-Edition: POCKET
-Date de parution: 1960
-Nombre de pages:319
-Nombre de chapitres: 19

2. Thèmes
Les thèmes principaux:
  • L'émancipation des femmes: ce livre montre une solidarité évidente entre les hommes et Les femmes. → L’émancipation=évolution de pensées veut dire un terme légal= Action de s'affranchir d'un lien, d'une entrave, d'un état de dépendance, d'une domination, d'un préjugé : L'émancipation de la femme.
La position de la femme est respecté et mise à l’avant.
Synonyme de l’émancipation= féminisme
Dans le roman les personnages que l’on peut considérer comme féministes sont:
- Penda: elle est celle qui pousse les femmes a faire la marche pour Dakar dans le but de soutenir les hommes.
- Ramatoulaye: elle a l’image d’une mère pour tous les femmes et ouvriers. Elle part a la recherche de nourriture pour tout le monde, elle coach toutes les femmes a être soude pour remettre les blancs a leur place.
Maimouna: elle est la dame qui chante et conte la tradition africaine et conte pour apporter confiance et courage aux grévistes.
La marche de Thies a Dakar nous rapporte a la victoire de la grève.
Il ya une émergence sociale et une émergence politique
Ousmane Sembene en mettant en relief la participation active a la grève, a voulu montrer, un mari qu’il ne saurait y avoir d'émancipation en dehors d’une action complète ‘la femme est être occasionnel’.
La femme est aussi une actrice de développement .Figures féminines emblématique: Ramatoulaye et Penda.



  • decolonisation: La décolonisation est un processus d'émancipation des colonies vis-à-vis des métropoles colonisatrices. La grève des 20. 000 cheminots de la ligne Dakar Niger se passe a cet période historique: elle commence le 10 Octobre 1947 au 19 Mars 1948.
A propos de thème de colonisation, il se manifeste a travers les comportements et les propos des blancs. Les représentants de ses derniers dans ce texte son Isnard, Dejean et Victore.
Des complices noirs :
-Le serigne Ndakaroi
-El Hadj Mabigue
-Arame l’epicier
Des citations qui montre le refus de considérer les hommes en grève comme des hommes : ‘ce sont des enfants qui veulent apprendre a marcher tout seul, il faut leur donner la main’
Qu'est ce qui se passe pour qu'on laisse ces enfant décider, ils ne savent même pas ce qui se passe pour eux, est a peine si il peuvent manier un marteau et on les prend pour des ouvriers.
La grève: elle est définit comme étant un arrêt temporaire et collectif d’un travail visant a signifier un mécontentement .Dans ce roman les ouvriers de la ligne Dakar-Niger font une greve pour revendiquer leurs droits d’employer.
Les cheminots on réclamé les mêmes droits que les cheminots français.
La grève durera 6 mois.

  • le tragique: la cassure, la grève, prise de conscience face a la grève: pauvreté. On retrouve la première
  • cassure dans la partie intitule Maimouna a la page 55 lors de la raconte des dirigeants syndicaux qui est suivit de leur affrontement avec les gendarmes et qui a fait des morts. D’autres cassures se présentent aussi au cour du roman.
Ayant pris conscience de leur condition d'hommes exploités, les cheminots du Dakar Niger se mettent en grève et veulent se faire justice. Mais face a cette prise de conscience unanime, le colon réagira lui aussi et bien vivement, pour sauvegarder ces intérêts. Il utilisera donc des moyens peu humains. Ce qui fait intervenir le thème du tragique a plusieurs endroits du roman.
Mauvais traitements infligé aux grévistes:
-L'aveugle qui cherche son fils
-La mort de Penda
-La mort de Samba
Thèmes secondaires:
  • La révolte: ce thème est présent tout au long du roman. Elle commence a Thies et est le moteur de la grève. Ce thème fait surgir plusieurs sous thèmes comme: la grève, la marche, la solidarité et autres. Ce fait remarqué encore plus par le meurtre des trois apprentis à Thiès par Isnard .
  • La révolte est incarnée par des personnages héroïques comme Bakayoko.
  • Le racisme: Le racisme est Idéologie fondée sur la croyance qu'il existe une hiérarchie entre les groupes humains, les « races » ; comportement inspiré par cette idéologie.
Ce livre démontre une inégalité évidente entre l’homme blanc et l’homme noir→ dans le livre, il n’ont pas les même droits. Le rappel de Doudou sur le commentaire que Isnard lui avait fait lorsqu’il a voulu prendre une longue pause et Isnard refuse.
Le peuple africain est le peuple le plus marqué par le racisme, depuis les temps coloniaux, les noir on toujours été inférieurs au coloniaux; les blancs.
Dans les bouts de bois de Dieu Mr Dejan se révèle être un vrai raciste qui considéré les noirs comme des gens qui doivent de soumettre a ses ordres.
  • polygamie: Un homme ou une femme qui a plusieurs époux/épouses.
Fa Keita un des personnages du roman qui a trois femmes.
Du coté des femmes on aperçoit presque toujours Mame Sophie en compagnie de la rivale Bineta.
p.63 ligne 30→ voir la phrase.
Les hommes ne se mari pas pour amour mais parce qu’ils le doivent.
Par ailleurs, les conditions de vie en Afrique ont fait de la polygamie une utilité parce que polygamie = plus d’enfants = plus d’aide pour rapporter de l’argent.
  • L’esprit communautaire dans la société tradition elle: un mot qui pourra définir cette expression est la solidarité. Cet aspect apparaît dans chaque chapitre du livre. Un exemples a ceci pourrait être le fait que tout célibataires et certains enfants qui jouent dans la rue viennent manger chez Ramatoulaye a midi.
ligne 17 page 111→voir
La vie des personnages dans cette société revet un caractère essentiellement communautaire. Cet esprit communautaire et surtout ce souci de la préservation et pérennité de la race, amènent sans doute Arame a déconseiller Ndeye Touti de se marier avec ‘un homme d’un autre peuple’.
Plusieurs évènements dans le roman illustre cette solidarité africaine : la décision unanime de la grève avec l’appui des femmes, les réunions au syndicat … (p369)
Le groupe forme par les enfants pour aider  leur parents en grève, les aides du Dahomey, e la Cote D’ivoire, constituent aussi des signes palpables de l’esprit communautaire dans la société africaine.
La plupart des hommes maries dans ce roman sont polygame. Les femmes ne trouvent aucun mal a ce sujet du fait que ceci est accepter dans la religion musulmane qui est donc dominante dans la société Sénégalaise et Malienne.
les autres africains aide aussi pendant la greve: il y’a la cote d’ivoire et le Dahomey qui envoye de l’argent.





3. Les personnages.
Leur fonction:
  • Le personnage central du roman se nomme Bakayoko. .
  • les personnages principaux du roman sont; Fa Keita, Tiemoko, Doudou, Penda, et Ramatoulaye.
  • Les personages secondaires sont; Maimouna l’aveugle, N’deye Touti , Daouda, De jean, Diarra, Backirou, Adjibidji

3. Les personnages principaux:

Ibrahima Bakayoko : Bakayoko: C’est dans un sens le héros du roman. C’est lui qui donne le sens de la révolution à tous les jeunes grevistes.



Fa Keita : Un des plus vieux personnage a Bamako, c’est le mari de Niakoro.
Doyen des poseurs de rails. Il a soutenu les grévistes dès les premiers jours de grève. Il fut emprisonné pour ce soutien. Il faisait d’un des personnages durant la première grève.

Tiemoko : Il fait partie des délégués de Bamako.Pendant la grève il a formé un groupe de commandos pour rehausser les déserteurs.Il fut l’auteur du jugement de Diarra.

Doudou : il est ajusteur, secrétaire de la fédération des cheminots.Il a été honnête et loyal aux grévistes (p. 236)

Penda : Elle très forte mentalement. Elle n’était pas vraimetn pour la grève. C’est une fille de joie responsable du mouvement des femmes.Elle eut l’idée de la marche pour Dakar et fut tué à l’entrée de la ville (P. 288-313).

Ramatoulaye : Elle est la tante de N’daye touti. C’est une brave femme qui eut allé jusqu’à tué le bélier vendredi de son frère El Hadji Mabigué pour nourrir, sa famille. L’une des plus vielle femmes a Dakar. Elle est brave et courageuse, mais également très silencieuse et calme.

Personnages secondaires:

Maimouna l’aveugle : c’est une jeune femme qui a du élever seule ses jumeaux car le père est irresponsable. L’un des jumeaux est mort, à cause de la grève. C’est une femme sage qui est pas mal timide.

N’deye Touti : Une élève de l’école normale qui supporte mal la vie dans la concession et dans un quartier qu’elle qualifie de pouilleux. Elle était contre la grève, et quand elle rencontre Bakayoko, elle tombe amoureuse.

Daouda dit beau gosse : Il fait partie des délégués syndicales de Dakar.Il est le copain de N’deye touti. Il est très stylé et est jalou de Bakayoko.

De jean : Directeur régional de la régie, il était persuadé qu’on pourrait briser facilement la grève. Il a une apparance très petite et est extrêmement raciste. Page: 62

Diarra : contrôleur au Dakar – Niger. Il a trahi les grévistes en reprenant le travail.



Backirou : Bureaucrate qui fait partie des cadres métropolitains.

Adjibidji : Fille adoptive d’Ibrahimna Bakayoko.




4. L’espace
La scène se déroule dans trois villes:
- Bamako ou la grève a pris naissance
- A Thiès ou cette grève s’est installée
- A Dakar ou elle a été dirigée par des leader comme Bakayoko.



5. Le temps
La grève commença à Bamako dans la maison des syndicats. C’est le 9 octobre 1947 dans l’après-midi que les hommes ont voté la grève sous l’influence du discours de Tiemoko.
Le 4 mars, les femmes de Thiès démarrent de la place du 1er septembre pour Dakar.Elles arrivent à Dakar après six jours de marche environs où elles assisteront au grand meeting le 9 mars à l’hippodrome.
Elles retournent à Thiès le 10 mars.
Neuf jours plus tard, c’était la fin de la grève le 19 mars 1948.



6. Résumé / intrigue du Roman
Ce roman parle de la vie de cheminos noirs et de la misères dans laquelle ils vivent. Ce livre parle du combat, la grève, que les cheminots noirs de la régie ferroviaire Dakar-Niger ont du faire pour avoir des droits égaux a ceux des blancs et pour avoir de meilleurs conditions de vie. La grève s’étend sur une longue période et est située principlament à Dakar et a This, ce qui est au Senegal, et à Bamako, au Mali. La raison principale de ce mouvements est du au salaire trop bas payées. Les cheminos revendiquent égalment de meilleures conditions de vie comme: les allocations familiales, les congés annuels, etc. Ce roman démontre la vie dûre, mais prouve que l’entraîde est la chose la plus importante pour réussit un combat vers l’équité. À la fin du roman, les revendications des grévistes sont satisfaites et le travail reprend.

7. Le style et techniques d’écriture
Le style d’écriture du roman est d’une tonalité très comique. L’auteur utilise niveaux de langue langue peut familier qui confut le lecteur. Il incorpore également des mots Bambaras et Wolof.






8. Appréciations personnelles



Ousmane Sembene est un auteur qui a pour but principal de changer la vision que la plupart porte sur l’Afrique. Les bouts de bois de dieu était un bon roman qui démontrait un monde qui change. Il montre l’entraide des peuple qui réussissent à s’unir contre l”oppresseur.  Ce roman montre un combat pour les droits de l’Homme (de l’humain). Je dois dire que beaucoup de mots de vocabulaire étaient difficiles à comprendre. A mon avis, il aurait été mieux pour moi d’avoir lus le livre a un âge adulte, car selon mes recherches, il y avait beaucoup d’informations dans les “entres-lignes” concernant les implications et la densité du roman. Un autre chose que j’ai beaucoup aimé du roman c’est la tonalité comique de l’auteur utilise. J’aime égalment beaucoup comment la position de la femme est respecté et mise à l’avant. Ce livre aide a faire le point sur l’histoire du colonialisme et de la période d’escavagisme.