Océane Lefebvre
Mme Ba
Français littérature
(HL)
14 avril 2014
Commentaire comparé « Les bouts de bois de Dieu »
Le roman « Les bouts de bois de
Dieu » a été écrit par Ousmane Sembene en 1960. Il traite en effet de plusieurs sujets
qui étaient d’une importance cruciale lors de la grève des cheminots en 1947. Cette
œuvre est une grande fresque sociale marquée par l’injustice de la société. Un
thème abordé tout au long du roman se porte sur l’émancipation des femmes. En
effet, l’évolution dans l’histoire du roman amène une évolution dans le rôle de
la femme. Ce changement d’idéologie envers la figure féminine est observé plus
précisément dans les passages aux pages 162 à 170 et 312 à 314. C’est à l’aide
du narrateur omniscient et du dialogue que le lecteur est porté à
l’interprétation de l’histoire. Quels sont les procédés utilisés par l’auteur
pour faire évoluer le rôle de la femme? Ce roman historique remet en cause
l’égalité des deux sexes ce qui vient contrer l’idée initial de la hiérarchie
de certains peuples Africains. Dans un premier temps, il sera intéressent
d’analyser les divergences des deux passages. Par la suite, les convergences des
textes seront explorées d’avantage.
Pour débuter, il est possible
d’observer différentes idéologies par rapport au rôle de la femme à travers les
deux passages. Les divergences des deux textes se démarquent par les valeurs
que l’homme idéalise comme acceptable pour la femme. En effet, le premier
passage qui commence à la page 162 et termine à la page 170 débute l’ouverture
vers de nouvelles façons de penser. Bien
que les hommes commencent à s’ouvrir vers l’acceptation de la femme libre, leur
mécontentement se fait comprendre à l’aide de plusieurs figures de styles qui
n’aide pas la femme à acquérir le même respect que l’homme. Le commentaire de
l’un des hommes déclarant : « écervelées de femme »(162)
rabaisse en effet la femme qui pris l’initiative et le courage de se démarquer
et de se faire entendre. Suivant cette parole, Tiékomo dit à la femme:
« raconte ici ce que tu as déjà raconté ailleurs. Tu peux parler sans
avoir peur et sans avoir honte »(162). La peur et la honte est pour les
hommes ce que la femme ressent constamment lorsqu’elle s’exprime, mais ils ont
pourtant bien tord. Tiékomo met donc Hadi Dia en position faible, ce qui lui
donne un sentiment d’infériorité et de stress démontré par la répétition de
« heu…heu… »(162). Au contraire, dans le deuxième passage qui se
déroule de la page 312 à 314 , au lieu de rabaisser la femme et de la mettre en
position de faiblesse, l’homme défend son indépendance: « Elles ont le
droit qu’on les laisse parler! »(314), et la soutient dans son partage de
pensés: « Nous n’avons pas le droit de décourager ceux ou celles qui
veulent faire quelque chose. Si les femmes sont décidées, il faut les
aider »(314). Plus l’histoire se
développe, plus la femme prend de l’assurance et n’hésite pas à faire entendre
sa voix. Dans le premier passage, la femme se cache et à peur de se faire
entendre, mais dans le second passage, elle prend la parole avec force et
détermination.
Par la suite, plusieurs convergences
dans les deux passages aident le lecteur à comprendre avec plus d’ampleur l’importance
des femmes dans le roman. Il est important de comprendre que les deux textes
ont comme thème similaire qui porte sur l’émancipation des femmes. Les deux
passages présentent la libération de la femme en terme d’indépendance. Les
intentions que l’auteur a dans ces parties sont similaires et amènent une image
admirative envers femme. Le deuxième
passage entraîne en effet une évolution dans le statu social de la femme. Cela
démontre une certaine évolution dans l’histoire qui introduit l’égalité des
deux sexes. Dans ces deux passages, le lecteur réalise que les convergences
font signe d’évolution et représente l’indépendance de la femme. Le dialogue
est également utilisé dans les passages afin de faire entendre la voix de la
femme avec plus d’ampleur. Les procédés littéraires employés par l’auteur donne
de la puissance à la femme et entraîne l’homme à la respecter d’avantage. Bien
évidemment, les deux passages ont pour rôle de démontrer l’évolution de la
femme et de son statu dans la société. Plus l’histoire avance, plus la femme
est introduit dans le débat de la fameuse grève. Elles donnent leurs point de
vu à travers la voix de Penda: « Je parle au nom de toutes les
femmes »(312), et deviennent des figures imposantes de la grève. Elles
sont presque démontrées comme les « leaders » du mouvement de la
révolte. La marche des femmes est,
sans aucun doute, le point culminant des Bouts de bois de Dieu. En prenant
la route, les femmes deviennent sujettes de l’histoire. Dans le deuxième
passage, la marche des femmes remplace le chemin de fer, symbole représentant une
puissance virile. À la page 170 du premier passage, Moké dit: « Petit père
dit que demain femmes et hommes sont tous pareils. », ce qui démontre un
prémonition qui c’est avéré être vrai dans le second passage. Les femmes sont essentielles
dans le succès de la grève. Leur indépendance a fait d’elles des chefs et des
femmes libres de pensé d’expression.
En conclusion, les
différences et similitudes des passages créer l’évolution de la femme et amènent
plus de valeurs dans sa participation à la grève. Dans le premier passage,
l’homme se voit contrains de s’opposer à la liberté d’expression de la femme,
et ce n’est que dans le second passage que l’homme accepte l’égalité des sexes
et la respecte. Des procédés
stylistiques comme le dialogue et la narration sont également utilisé par l’auteur,
mettant l’accent sur la parole de la femme. Le changement d’idéologie chez les
hommes est démontré à l’aide de certaine figure de style, et donne de force
mentale aux femmes pour qu’elles partagent leurs opinions et leurs idées. De
nos jours, les droits de la femme sont à égalité à ceux de l’homme dépendamment
de la culture et du pays. Bien qu’une forme de respect pour la femme se soit introduite
dans certaine partie du monde, l’égalité parfaite n’est pas encore rétablie. Les
femmes sont négligés et mises de côté par l’homme dominant. Comment peut-ont
encore traiter la femme comme une moins que rien? Il est important de remédier
à ce problème d’inégalité qui ne fait que ralentir notre développent en tant
que société.
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