dimanche 20 avril 2014

Commentaire comparé, "Les bouts de bois de Dieu"

Océane Lefebvre
Mme Ba
Français littérature (HL)
14 avril 2014

Commentaire comparé « Les bouts de bois de Dieu »
           
            Le roman « Les bouts de bois de Dieu » a été écrit par Ousmane Sembene en  1960. Il traite en effet de plusieurs sujets qui étaient d’une importance cruciale lors de la grève des cheminots en 1947. Cette œuvre est une grande fresque sociale marquée par l’injustice de la société. Un thème abordé tout au long du roman se porte sur l’émancipation des femmes. En effet, l’évolution dans l’histoire du roman amène une évolution dans le rôle de la femme. Ce changement d’idéologie envers la figure féminine est observé plus précisément dans les passages aux pages 162 à 170 et 312 à 314. C’est à l’aide du narrateur omniscient et du dialogue que le lecteur est porté à l’interprétation de l’histoire. Quels sont les procédés utilisés par l’auteur pour faire évoluer le rôle de la femme? Ce roman historique remet en cause l’égalité des deux sexes ce qui vient contrer l’idée initial de la hiérarchie de certains peuples Africains. Dans un premier temps, il sera intéressent d’analyser les divergences des deux passages. Par la suite, les convergences des textes seront explorées d’avantage.  

            Pour débuter, il est possible d’observer différentes idéologies par rapport au rôle de la femme à travers les deux passages. Les divergences des deux textes se démarquent par les valeurs que l’homme idéalise comme acceptable pour la femme. En effet, le premier passage qui commence à la page 162 et termine à la page 170 débute l’ouverture vers de nouvelles façons de penser.  Bien que les hommes commencent à s’ouvrir vers l’acceptation de la femme libre, leur mécontentement se fait comprendre à l’aide de plusieurs figures de styles qui n’aide pas la femme à acquérir le même respect que l’homme. Le commentaire de l’un des hommes déclarant : « écervelées de femme »(162) rabaisse en effet la femme qui pris l’initiative et le courage de se démarquer et de se faire entendre. Suivant cette parole, Tiékomo dit à la femme: « raconte ici ce que tu as déjà raconté ailleurs. Tu peux parler sans avoir peur et sans avoir honte »(162). La peur et la honte est pour les hommes ce que la femme ressent constamment lorsqu’elle s’exprime, mais ils ont pourtant bien tord. Tiékomo met donc Hadi Dia en position faible, ce qui lui donne un sentiment d’infériorité et de stress démontré par la répétition de « heu…heu… »(162). Au contraire, dans le deuxième passage qui se déroule de la page 312 à 314 , au lieu de rabaisser la femme et de la mettre en position de faiblesse, l’homme défend son indépendance: « Elles ont le droit qu’on les laisse parler! »(314), et la soutient dans son partage de pensés: « Nous n’avons pas le droit de décourager ceux ou celles qui veulent faire quelque chose. Si les femmes sont décidées, il faut les aider »(314).  Plus l’histoire se développe, plus la femme prend de l’assurance et n’hésite pas à faire entendre sa voix. Dans le premier passage, la femme se cache et à peur de se faire entendre, mais dans le second passage, elle prend la parole avec force et détermination.

            Par la suite, plusieurs convergences dans les deux passages aident le lecteur à comprendre avec plus d’ampleur l’importance des femmes dans le roman. Il est important de comprendre que les deux textes ont comme thème similaire qui porte sur l’émancipation des femmes. Les deux passages présentent la libération de la femme en terme d’indépendance. Les intentions que l’auteur a dans ces parties sont similaires et amènent une image admirative envers femme.  Le deuxième passage entraîne en effet une évolution dans le statu social de la femme. Cela démontre une certaine évolution dans l’histoire qui introduit l’égalité des deux sexes. Dans ces deux passages, le lecteur réalise que les convergences font signe d’évolution et représente l’indépendance de la femme. Le dialogue est également utilisé dans les passages afin de faire entendre la voix de la femme avec plus d’ampleur. Les procédés littéraires employés par l’auteur donne de la puissance à la femme et entraîne l’homme à la respecter d’avantage. Bien évidemment, les deux passages ont pour rôle de démontrer l’évolution de la femme et de son statu dans la société. Plus l’histoire avance, plus la femme est introduit dans le débat de la fameuse grève. Elles donnent leurs point de vu à travers la voix de Penda: « Je parle au nom de toutes les femmes »(312), et deviennent des figures imposantes de la grève. Elles sont presque démontrées comme les « leaders » du mouvement de la révolte. La marche des femmes est, sans aucun doute, le point culminant des Bouts de bois de Dieu. En prenant la route, les femmes deviennent sujettes de l’histoire. Dans le deuxième passage, la marche des femmes remplace le chemin de fer, symbole représentant une puissance virile. À la page 170 du premier passage, Moké dit: « Petit père dit que demain femmes et hommes sont tous pareils. », ce qui démontre un prémonition qui c’est avéré être vrai dans le second passage. Les femmes sont essentielles dans le succès de la grève. Leur indépendance a fait d’elles des chefs et des femmes libres de pensé d’expression.  

            En conclusion, les différences et similitudes des passages créer l’évolution de la femme et amènent plus de valeurs dans sa participation à la grève. Dans le premier passage, l’homme se voit contrains de s’opposer à la liberté d’expression de la femme, et ce n’est que dans le second passage que l’homme accepte l’égalité des sexes et la respecte.  Des procédés stylistiques comme le dialogue et la narration sont également utilisé par l’auteur, mettant l’accent sur la parole de la femme. Le changement d’idéologie chez les hommes est démontré à l’aide de certaine figure de style, et donne de force mentale aux femmes pour qu’elles partagent leurs opinions et leurs idées. De nos jours, les droits de la femme sont à égalité à ceux de l’homme dépendamment de la culture et du pays. Bien qu’une forme de respect pour la femme se soit introduite dans certaine partie du monde, l’égalité parfaite n’est pas encore rétablie. Les femmes sont négligés et mises de côté par l’homme dominant. Comment peut-ont encore traiter la femme comme une moins que rien? Il est important de remédier à ce problème d’inégalité qui ne fait que ralentir notre développent en tant que société.   






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