Style et technique:
Cubisme→ se refere a picasso, style artisitic. Forme géométric qui sont de nouvelles techniques qui apportent le mouvement moderniste.
Le cubisme est la dans forme du texte, la juxtaposation du texte rappel le cubisme littéraire.
1. La technique cinématographique
Début du roman=description panoramique→ “Les derniers rayons du soleil filtraient entre les dentelures des nuages.” Ligne 1.
- La description des personnages est faite à l’aide d’un décor panoramique.
Cela est démontré au début du roman: « Les derniers rayons du soleil filtraient entre les dentelures des nuages. Au couchant, des vagues de vapeurs se délayaient lentement (…) Au centre de la ceinture de collines, les concessions de torchis (…) les habitants de Bakayoko-so s’étaient réunis dans la cour (…) Assise un peu à l’écart… la vieille Niakoro… » (pp.13-14)
C’est à l’aide de cette phrase que le mouvement des descriptions est présenté. → c’est représenté comme un mouvement de caméra.
2. Le vocabulaire
Langues: Recour à langue local
L’utilisation des langues diverses sont utilisés pour permettre au lecteur de ne pas se perdre avec le changement de lieu constant. Cela donne au texte une couleur locale permettant au lecteur de ne pas ainsi se perdre dans ce va-et-vient entre les centres nerveux de la grève : Bamako – Thies – Dakar. Chaque ville développe ainsi des particularités langagières.
Example:
A Bamako : Soungoutou (jeune fille), moké, mama ou m’ba (grand-mère),
Bassi, fonio (54), Banco (terre argileuse) (22), Bara (danse) (28),
Bô c’est des excréments, thié (homme), macou (silence) en bambara
A Dakar : sabadord (75), catioupa (75), diouma, n’gounou, malo, rakal, m’bagne gathié, mbatous (écuelles) (93), n’dappe,
Interjections : kaye, ouaï, koni, dara !
Petite-mère (sœur de la maman) (102), Tâne, tapates (36)
Satire du Blanc : Mad’miselle Ndèye Touti (88), Missé pour dire Monsieur, piting pour putain (223),
Bilakoros (incirconcis) (358), Alcatis, tougueul (France)
A Thiès : moque pour pot, maka égal chapeau de paille,
Damels (anciens nobles du cayor, actuel Thiès), Cauris (292), cades (299), deumes sont des génies malfaisants (301), Gops (47), Samaras (37),
3. L’humour
L’humour est très présente dans le texte. Il est souvent fait par les personnages.
L'auteur utilise une tonalité très comique tout au long du roman.
- L’humour commence à la page 46. « prisonnière de son infirmité, reine de son royaume de ténèbres »
Le chant:
- Le chant est une des seules chose à laquelle s’accroche les grévistes, et surtout les femmes.
- A la page 46, il préfigure la bravoure des femmes dans la grève. Elles seront déterminantes à l’image de Goumba Ndiaye de la Chanson. Et à la fin du livre, c’est le même chant de Goumba qu’on entend, et cette dernière complainte est en fait une sagesse africaine sur la notion de l’honneur :
“Pendant des soleils et des soleils,Le combat dura.Goumba, sans haine, transperça ses ennemis.Il était tout de sang couvert.Mais heureux celui qui combat sans haine.”
Folklore, synonyme de pitoresque:
La description chez Sembène Ousmane introduit toujours un ou des personnages ou une action. Un décor panoramique est présenté puis se détache peu à peu, comme au cinéma, le personnage. Le début du roman illustre cela « Les derniers rayons du soleil filtraient entre les dentelures des nuages. Au couchant, des vagues de vapeurs se délayaient lentement (…) Au centre de la ceinture de collines, les concessions de torchis (…) les habitants de Bakayoko-so s’étaient réunis dans la cour (…) Assise un peu à l’écart… la vieille Niakoro… » (pp.13-14)
Bibliographie:
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